Déplier

Pédaler aujourd’hui est extrêmement facile et agréable. Malgré les litres bus au delà de 4000m, on avait toujours la sensation de gorge sèche, les lèvres gercées, et de vite se retrouver à bout de souffle.
Retrouver les arbres et la sensation d’être dans un milieu plus propice à la vie aide aussi, au moins mentalement, à apprécier la journée. On reste à des altitudes similaires toute la journée, autour des 3200m.

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Arrivé à Keylang, on retrouve les samossas aux pommes de terre et ceux aux pois chiches qui commençaient à nous manquer plus haut, accompagné d’un thali.

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On continuera la route jusque Sissu, d’où nous pouvons admirer une cascade, et trouverons une chambre dans un hôtel neuf et luxueux pour nos standards, au prix que l’on a l’habitude de payer pour un dortoir de restaurant.

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25.09.2023 Sissi : courte étape de 6 kilomètres aujourd’hui. Notre but était de dépasser une intersection qui mène à ville de Manali, afin de pouvoir faire du stop avec nos vélos et d’éviter de grimper un haut col face au vent, pour entrer directement au cœur de la vallée de spiti. Le faible traffic aura très vite douché nos espoirs.
Au meme moment, la selle de Ollie rend l’âme.

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On décide finalement de laisser nos vélos à cette intersection, et faire du stop pour passer notre journée à Manali. Nous avions reçus des échos mitigés de cette ville, c’est pourquoi on n’avait pas prévu d’y passer. Ce sera finalement une journée agréable. On retrouve les bars à jus qui nous avaient quittés a New Delhi, les ruelles y sont plus sympathiques car piétonnes et moins denses, et ce qu’on trouve au restaurant et également varié et délicieux.

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On dîne à Manali puis, au vu de l’heure tardive, nous sommes contraints de revenir à nos vélos en taxi.

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On dormira dans une usine de conditionnement de bananes désaffectée.

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26.09.2023 : Le bus s’arrête à 7h du matin, direction Kaza. On monte les vélos sur le toit pendant que le collègue du chauffeur s’amuse avec son sifflet et nous dire de nous dépêcher plutôt que d’aider. Son attitude restera la même pendant tout le trajet, au contraire du chauffeur très agréable.

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10 heures de trajets étaient prévus assis dans le bus. Par manque de chance, celui-ci était aujourd’hui remplit, et nous avons dû nous assoir entre les allées de chaises pendant que le bus rebondissait sur des pistes de 4x4 poussiéreuses.
Le trajet aura pris deux heures de plus car notre bus tombe en panne au bout de 16 kilomètres.
Des étudiants nous proposeront tout au long du trajet des chips.

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En voyant la beauté de la route nous regrettons de ne pas l’avoir pédalé, cependant nous avons tous des contraintes de temps plus ou moins importantes concernant la poursuite de nos voyages.
On franchi le col Kumzum La a 4550m vers 15h, à côté duquel se trouve un temple bouddhiste.

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La descente commence ensuite, et nous arriverons à Kaza vers 19h.
L’Inde nous régale une nouvelle fois avec des naans, du riz biriani, des paneers, du masala et du curry

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27.09.2023 Kaza : Départ a midi pour une petite étape de 47km. Nous avons un fort vent de face jusque la pause déjeuner, pour la suite c’est l’inverse.

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Un mariage se prépare en ville, et l’on voit de nombreuses immenses marmites en train de cuire au feu de bois à l’extérieur.
En déambulant, je tombe également sur des fabricants de bijoux, leur atelier est embaumé d’une bonne odeur de rose.
La nuit tombée, le monastère de la ville est malheureusement fermé. Il faudra se contenter d’admirer l’extérieur.

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28.09.2023 Tabo : début de journée en descente, continuant à longer la rivière spiti. Arrivés à Sumdo des militaires nous demandent un permis dont on n’a jamais entendu parler pour aller plus loin, a priori à cause de la proximité avec la Chine. Celui-ci n’est faisable qu’à une ville 60km derrière nous. Après quelques discussions, un coup de fil de leur part, on peut finalement traverser le contrôle, ils nous demandent simplement de nous excuser au prochain poste de contrôle.

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On mangera un peu plus loin, à Chango. Le dhaba (nom donné aux restaurants peu chers) nous sert un thali et ne cesse de nous resservir en chapati, à tel point que l’on a perdu le compte du nombre de pains que nous avons engloutis. S’en suit une montée de 900m de dénivelé jusqu’au Col Nako, a 3800m. On y trouve un bâtiment hindou sur la descente.

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Arrivés à Nako, le village est plutôt mignon et l’agriculture se fait sur plusieurs étages, construits avec des murs en pierre.
L’électricité de la salle de bain de notre chambre nous dissuade de prendre une douche

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Nous voulions camper ce soir, ce qui était compliqué en restant sur la route principale, et la quitter impliquer démonter des dénivelés importants. On trouve finalement un dortoir sur le chemin. Après une séance d’étirements, notre chef Ollie nous régale.
Pour la première fois depuis un mois en dessous de 2000m (1850 exactement), on retrouve des températures plus douces.

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30.09.2023 : On continue à descendre. Le traffic est malheureusement de retour, en contrepartie nous avons également pleins de villages et de dhaba tout du long.
Ollie se fera un ami pendant la pause.

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Après une quarantaine de kilomètres, le paysage change à nouveau. Plus humide et chaud, presque tropical, il rappelle à Sébastien le Japon.

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C’est unanimement la partie de la vallée de spiti que l’on préfère, on y croise également des singes.

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Notre émerveillent est sans doute amplifié par les jours qui ont précédés, passés à des hauteurs désertiques.

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On termine notre étape à Rampur, une ville bâtie le long de la route, avec quelques passages labyrinthiques.

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01.10.2023 Rampur : Nuit difficile, des personnes essayant de rentrer dans la chambre, d’autres qui jouent avec les sonnettes de nos vélos dans le couloir et globalement le bruit de la circulation, on retrouve une Inde différente du Ladakh et de la vallée de spiti. On est également confrontés aux punaises de lit et aux moustiques, sous de fortes chaleurs.
Consolation du matin, on déjeune dans un jardin, avec des singes nous démontrant leur agilité

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Dans l’idée d’arriver à la bonne saison au Népal, on roule ce matin 8 kilomètres afin de prendre un bus qui monte le col d’une route secondaire. Celui-ci met 3 heures pour faire 50 kilomètres, du à la route en mauvais état et étroite.
La descente du col en vélo est agréable et, dans les parties en forêt, on pourrait se croire autour de Grenoble avec les nombreux pins.

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Les parties en dehors de la forêt rompent l’illusion, avec l’architecture et les temples qui confirment que l’on est en Inde.

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La fin de la descente nous amène à Rohru. Un nouveau bus nous y attend le lendemain, à 6h du matin.
Première ville sans touristes depuis un moment, les collègues sont très demandés pour des photos avec les passants. Pour ma part je passe cette fois incognito

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02.10.2023 Rohru : presents a 5h du matin a la station de bus, on constate finalement que celui que l’on souhaitait prendre n’est pas équipé de porte bagages au toit.
Au même moment l’un d’entre nous se rend compte qu’il avait laissé un sac dans la rue avec portefeuille et passeports la veille. Un commerçant bienveillant l’a récupéré pour éviter qu’il se fasse voler.

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Ce sera un mal pour un bien. On commence finalement à pédaler sur ce qui était indiqué comme une route importante, qui est en réalité peu fréquentée. Elle passe par de petits villages.

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Les gens y sont très souriants et bienveillants. Au premier arrêt supérette, le stand ne vend pas de flocons d’avoines. Le vendeur ira chercher son paquet personnel à domicile pour nous l’offrir.

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Cette partie de l’Inde est donc préservée du tourisme, sans doute par l’absence de monuments ou d’endroits, avec la possibilité d’y faire de belles rencontres. Elle est pourtant magnifique, avec une végétation luxuriante, de l’eau en abondance, des rizières, des singes, des palmiers au pieds des rivières.

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@nabili il y a peut être aussi le fait que ça dépayse moins. On se dirait en arrière pays en Europe :)

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