Putain mais. Je suis sortie marcher un peu. J'ai marché 26 minutes, en ne prenant que les rues bien éclairées.
J'ai 2 voitures qui ont ralenti en mode on regarde si ça vaut le coup d'emmerder.
Une qui, a une fourche, s'est engagée dans l'autre rue, puis a reculé, a pris ma rue et a roulé au pas à côté de moi sur 50 m.
J'ai decpuvert un point de deal apparemment, et deux gamins de 14/15 ans m’ont dit dans je suis passée pas loin « hey madame faut pas rester là ! »
Et enfin, un mec chelou qui a changé de trajectoire 4 fois pour se remettre en face de moi sur un trottoir assez large pour marcher à 6 de front.
Je me suis plantée devant lui l'air vénère et j'ai dit « bouge. »
Il avait l'air déçu que je ne flippe pas.
26 minutes putain.
@luna en clair, le lieu de vie y est pour beaucoup. Ça n'enlève rien au fait que ce ne soit pas normal, mais Paris, Lyon, grandes villes... C'est plus possible le soir, encore moins pour les femmes.
Je ne vote pas l'extrême droite, mais j'arrive à comprendre pourquoi leur discours fonctionne... Parce que derrière les chiffres, il y a un ressenti d'insécurité permanent. Ça nourrit les extrêmes, ça rend malade la population, ça empêche de vivre libre. Faut que ça s'arrête.
@luna PS : clairement par contre, ceux qui emmerdent le nanas ne sont pas forcément les mêmes qui agressent les hommes. Mais ça produit "un tout" qui étouffe les gens. Et je ne dirai pas le contraire, les femmes sont largement plus impactés (potentiellement parce que les agresseurs ne se rendent pas compte qu'ils sont des agresseurs)